L'actualité de ces dernières semaines a mis en avant le ras-le-bol de villes comme Vevey, Lausanne ou Yverdon face au deal de rue.
Aigle ne semble pas particulièrement concernée pour l'instant, cependant la réponse à ce problème de sécurité et de santé publique dans les villes qui le sont risque de porter, comme le souhaitent les autorités des villes concernées, à des opérations "coup de poing" contre les dealers, à l'image de celles qui ont drastiquement réduit le problème dans la ville de Bex il y a quelques années.
"Le trafic de drogue de Bex a été à l'époque largement reporté sur Vevey, qui en souffre aujourd'hui" s'inquiète le chef de groupe PLR au Conseil communal. Car Aigle pourrait être la prochaine victime.
"Notre situation de noeud ferroviaire et la fréquentation élevée de notre gare est idéale pour les dealers" explique-t-il. "La prochaine ouverture, réjouissante au demeurant, du parc Mon Séjour peut aussi les attirer. Il est déjà constaté des échanges de mauvais procédés entre des personnes venant de Vevey et de Monthey se donnant comme lieu de très furtive rencontre les escaliers et passage sous- voie de notre gare. Vite fait bien fait et hop, chacun remonte dans son train et disparaît." dénonce l'élu.
La requête est donc à la Police du Chablais de jouer d'anticipation et se coordonner avec les forces de l'ordre de Vevey et Lausanne pour anticiper les opérations et bloquer "dès le premier jour" un éventuel report de cette activité sur Aigle.
Vous pouvez lire ici le texte de l'interpellation d'Alexandre Favre, prise en considération à large majorité par le Conseil communal d'Aigle le 7 novembre 2024 et écouter ici sa déclaration au micro de Radio Chablais à la sortie du Conseil.
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